40 – Contis, avenue de l’océan – RUE
6. EXT NUIT RUE CONTIS
Amir marche seul dans une rue déserte et peu éclairée. Les bruits de la mer et du vent es font entendre. Amir met son casque sur une oreille et écoute une instrumentale de rap sur laquelle il essaye de caler un texte hardcore, qui encore une fois tranche avec son les restes d’enfance sur son visage.
AMIR (en rap)
Putain, faut j’fasse un effort pour rapper dans les temps/ Oublier 1’passé, son reflet dans l’étang/ Personne ne m’entend, personne ne me comprend/ J’ai pas la force de crier, alors ej ferme ma gueule/ J’vais enterrer ton slam, mais pas la hache guerre/ Un jour j’irai, un jour j’irai graver/
Amir s’arrête soudainement de rapper. Il stoppe sa marche, enlève son casque. Il tâte sa poche, visiblement vide. Merde. Dans la nuit, le ciel s’agite dans la lumière du grand phare au loin, une lumière toute aussi douce que violente.